Potentiel International

L’assurance du bien-être aux populations

La commune de Yaoundé VII, la jeune qui a vu le jour en 2006, est ancrée dans le développement. Les 440 000 âmes environ qu’elle compte, sont heureuses de voir se réaliser des actions qui améliorent le train de vie quotidien des populations. Plans d’infrastructures, d’éducation, de santé, d’assainissement routiers, d’hygiène et de salubrité garnissent la feuille de route du maire Augustin Tamba et ses adjoints Essomba Nga Yene et Martin Essomba. Pour plus de meilleures conditions de vie des populations, la jeune commune est pleine de projets réalisés et d’autres en cours de réalisation. La mairie, de ses propres fonds et avec l’appui des pouvoirs publics, ne se fait pas prier pour subvenir aux besoins des habitants. Elle se martèle rigoureusement à la tâche. Tâche qui n’est d’ailleurs pas facile, monsieur Augustin Tamba, un an à peine à la tête de cette jeune mairie, est conscient de la pléthore de défis à réaliser. Il s’est déjà d’ores et déjà retroussé les manches. Entouré d’une équipe dynamique remplie d’engouement, le maire se rapproche des populations tout en instaurant un environnement de confiance. Réhabilitation, décapage et raclage des routes, éclairages Publics, extensions d’eau potable, lutte contre l’insalubrité et le désordre public préoccupent l’équipe dirigeante de la jeune mairie de Yaoundé 7.

La commune de Yaoundé 7, d’une superficie de 35 km², fait état d’assainissement et de création de routes dans les quartiers. Elle est limitrophe avec la commune de Mbankomo à l’Ouest, au Nord la commune d’Okola, au Sud la commune de Lobo et à l’Est les communes de Yaoundé II et VI. Au quartier Oyom Abang par exemple, au lieu-dit «Derrière Camp Sonel», huit jeunes gens se déploient de bonne heure un matin de la semaine: «on est victime de l’arrangement de cette route…» se désole l’un deux, tous armés de pelles, de pioches et de vieux récipients. Ils creusent de la terre aux abords de la route. Sous le regard des usagers et des passants pressés de gagner leurs occupations, ils entassent une énorme motte de terre sur toute la largeur de la route. «Nous sommes en train de construire un dos d’âne… Vraiment, c’est nécessaire. Depuis que la mairie de Yaoundé 7 a arrangé cette voie, les voitures et les motos roulent à vive allure manquant de peu d’écraser les gens» se justifie l’un des travailleurs. Un monsieur vient les encourager en leur donnant une pièce de 500 F Cfa. Selon lui, il y a deux mois environ, toutes les routes du quartier Petit Terrain étaient à peine praticables: «il fallait avoir une paire de chaussure de rechange pour être propre dans mon lieu de service. À peine le pied posé sur la route, la boue envahissait toute la chaussure. La route est présentement aménagée et la circulation est maintenant libre. La mairie a fait sa part des choses et nous, nous assurons la sécurité le long de cette route avec ces mottes de terre». Un chauffeur de mototaxi confie que, «après la pluie, on ne travaillait presque pas de peur de jeter le client dans la boue. Maintenant, qu’il pleuve ou non, le travail est aisé». Selon ses aveux, la route, avant qu’elle ne soit décapée et recouverte de latérite, était glissante. Même en saison sèche, il n’était pas facile de rouler car, selon les riverains, la route était parsemée de nids-de-lapin. Monsieur Mabong appuie en avouant que, il y a un an environ, la route qui mène au centre de santé intégré de Nkolbison à Ebot- Mefou, était inaccessible. Il se souvient que le mauvais état de la route l’a contraint de garer sa voiture en contrebas et de grimper à pieds la petite colline d’environ cent mètres avec sa femme, Sandrine Ngono, à terme de grossesse. Cette dernière soutient qu’elle avait du mal à se déplacer ce soir-là: «Cette petite distance que nous avons parcourue a été la plus longue de ma vie. Aujourd’hui, on a accès à l’hôpital facilement après les travaux effectués par la mairie». Une femme, la soixantaine passée, envoie des louanges au maire et à sa nouvelle équipe dirigeante: «que Dieu bénisse ces enfants. On sait qu’ils ont beaucoup à faire dans cet arrondissement… mais il ne faut pas qu’ils baissent les bras parce que nous savons tous que la tâche est coriace». Elle déplore néanmoins les eaux de ruissellement des dernières pluies qui ont dégradé les routes. En ce qui concerne ces érosions, la mairie table actuellement sur le problème: «on compte d’ici peu creuser des rigoles dans un premier temps en V pour canaliser les eaux de pluies» informe Martin Essomba, deuxième adjoint au maire de Yaoundé 7. D’après lui, la mairie a pour projet de revêtir de goudron, tous les principaux axes au sein de la commune. Car la saison sèche annonce déjà qu’elle sera intense et rude, prolifère de la poussière dans l’air aux passages des véhicules. L’exemple vient de Minkoamiyos où les populations affirment que la mairie les a débarrassées de la boue et de la poussière: «cette fois-là, on a été surpris. Ils nous ont dit qu’ils allaient goudronner la route. On n’en croyait pas vraiment. Puis, quelques jours plus tard, les engins sont venus travailler» affirme joyeuse, madame Mani qui habite à Minkoamiyos fin goudron. Du côté du petit marché d’Oyom Abang, la route déjà très dégradée, doit être réhabilitée avec du carboncore dans les tous prochains jours. Éclairage public Bertrand Tonfack, technicien supérieur en électromécanique, témoigne que le maire et ses adjoints mettent un accent particulier sur le projet d’éclairer toute la commune de Yaoundé 7. Ambition grandiose, place aux réalisations: «nous avons lancé l’installation du premier stock de cent lampadaires dans les entrées des quartiers et de certains principaux axes routiers» affirme Bertrand Tonfack. Il se réjouit par ailleurs des résultats observés. Selon ce spécialiste en électromécanique, «ces éclairages baissent le taux d’agressions dont sont victimes les habitants au quotidien». Également, des réhabilitations sont faites dans certaines zones où des lampadaires sont réparés. Pour Bertrand Tonfack, les travaux se portent bien et sont fructueux. Du côté d’Afeme-nord, un système d’éclairage automatique inter horaire est installé. «Les lampadaires s’allument automatiquement à 18 heures et s’éteignent à 6 heures dans cette localité» explique-t-il. Il nous confie que d’autres commandes de lampadaires solaires ont été adressées à la Chine et la Turquie, partenaires de la mairie de Yaoundé 7. Les prochaines cibles à bénéficier des travaux d’éclairage sont Camp Sonel et Nkolbison. Urbanisme Les populations d’Ebot Mefou I sont loin d’oublier l’aide de la mairie pour la lutte contre les inondations. Un riverain, Patrice N., explique que «pendant les fortes pluies, la rivière Mefou sortait de son lit et inondait toute la zone». D’après ses aveux, le maire Augustin Tamba avait été frappé par l’acharnement des populations de cette zone contre les inondations. Le jeune homme raconte qu’un après midi-midi, sous une forte pluie, enfants, femmes et hommes s’étaient armés de récipients pour vidanger l’eau qui menaçait d’envahir leurs domiciles. Il témoigne que «le maire, qui était de passage, est descendu sous la pluie pour voir comment les gens se débattaient contre la montée des eaux. Le lendemain, un engin est venu faire des travaux. Et aujourd’hui, la Mefou est rentrée dans son lit et on ne craint plus les inondations pour le moment». Selon Alphonse Eloundou, du bureau de l’urbanisme et de construction à la mairie de Yaoundé 7, le combat contre des habitations dans les zones marécageuses est l’un des objectifs. Sa tâche, chargé du contrôle de permis de construire, de bas-fonds, des flancs de collines, monsieur Eloundou se doit d’empêcher les constructions anarchiques des populations dans ces lieux à hauts risques: «il faut un respect de 8 à 15 mètres pour éviter d’être proche des zones marécageuses, des flancs de collines. Car ces zones sont dangereuses» confie-t-il. D’après lui, la distance de 15 mètres permet aux engins de faire des travaux de canalisation des eaux dans les marécages, des travaux de terrassement des débris des érosions dans les bas-fonds. Il conseille aux populations d’opter pour la plantation d’eucalyptus dans les zones marécageuses et non la construction des habitations. «Même une maison construite avec une fondation haute et solide finit par se détériorer avec le temps par des fissures et des moisissures sur les murs et également, la présence du froid constant qui sont néfastes à la vie des habitants ». Des servitudes également ont été réalisées à Onom Nnam, Camp Sonel et à Mezezang pour permettre aux populations de se déplacer aisément et la familiarisation des agents communaux lors des descentes de terrain La menuiserie municipale produits des cercueils pour les démunis. Elle produit également des tables et bancs dans les établissements Publics de la commune de Yaoundé 7. Ainsi, depuis le début de l’année scolaire 2014-2015, le lycée de Nkolbison a bénéficié d’environ 120 bancs, le lycée d’Ekorozok plus de 80 bancs, à l’école primaire et maternelle publique de Nkolbison 45 chaises, 5 tables et 3 tableaux. Alphonse Eloundou confirme que d’autres équipements des établissements Publics de Yaoundé 7 sont en cours de réalisations et livrés dans les jours à venir. Selon son témoignage, le maire est soucieux d’équiper les établissements publics de l’arrondissement. À l’école maternelle de Nkolbison, un bâtiment y est construit. Ce bloc maternel devra bientôt accueillir les tout- petits de la grande et de la petite section, des bureaux pour directrice et maîtresses, et des toilettes. Une maîtresse rencontrée sur place avoue que ce bloc «vient créer de la place au sein de l’école maternelle parce que nous sommes déjà à l’étroit ici». Également à l’école primaire, un bâtiment de deux salles de classes est en construction. À Afam-Assi, deux latrines ont été réalisées pendant que la construction de deux autres est lancée. Par la même occasion, l’école publique d’Oyom Abang bénéficie d’une clôture. Deux grands hôpitaux viennent meubler les projets de la jeune commune de Yaoundé 7. L’un à Minkoamiyos et l’autre à Onambélé: ces centres de santé intégrés sont salués par les populations riveraines. Pour un sexagénaire vendeur de vin de palme à Minkoamiyos, il n’aura plus besoin de se déplacer sur une longue distance pour bénéficier des soins hospitaliers. Une enseignante du coin dit que cet hôpital sera une référence. Madame Mani affirme avec joie que «la présence de ces centres de santé, fera de la commune de Yaoundé 7, une renommée dans la région du centre». Elle souhaite que les médicaments y soient moins chers permettant dans la foulée, la lutte contre la prolifération et la vente des médicaments dans les rues. Environnement Madame Mani, habitant Minkoamiyos fin goudron, approuve l’installation les forages d’eau potable qui approvisionnent les populations de cette localité et dans tout l’arrondissement de Yaoundé 7. À ces forages, la mairie est en train d’entreprendre un projet d’extensions d’eau devant permettre d’avoir de l’eau dans les domiciles. Avant l’installation de ces forages ,l’eau potable dans ce coin était une denrée rare. Du côté d’Ebozock, les travaux d’installation des tuyaux dans le sol au sein des quartiers vont bon train. Un habitant des environs loue l’initiative de la mairie qui projette d’approvisionner toute la commune en eau potable. La mairie travaille en étroite collaboration avec l’opérateur Usine de purification des eaux située à Ebot Mefou pour l’effectivité du projet. Ainsi, il y a un tronçon d’extension d’eau qui va du premier carrefour de Nkolbison jusqu’à la limite de Nkol Afeme, le deuxième va de la nouvelle route jusqu’au fond d’Ebozock et un troisième dans les prochains jours est prévu, allant de la chefferie de Minkoamiyos jusqu’à la limite à Nkol Nkoumou. Salubrité Monsieur Amougou Georges Jean, du bureau de service d’hygiène, salubrité et assainissement, est chargé de rendre exécutoire les activités des services d’hygiène «portant annexe n°3 à l’arrêté n°00136 du 24 août 2009». Ce service est l’une des grandes vitrines et très vaste de la mairie avec des tâches ardues. Il est subdivisé en deux branches: le département de salubrité et le département d’assainissement de l’environnement. Son rôle: vérifier l’application des normes d’hygiène dans les lieux Publics (marchés, établissements scolaires…); effectuer des missions d’inspection sanitaire dans les lieux publics et habitations pour veiller au respect des règles d’hygiène; participer aux campagnes de sensibilisation et d’information de la population; participer à la lutte contre la divagation des animaux en milieu urbain; vérifier les documents (certificat médical, fiche d’inspection sanitaire, etc.); contrôler l’application des lois et règlements en matière d’hygiène avec notamment le contrôle des denrées alimentaires en vente; dresser les procès-verbaux à l’endroit des contrevenants à la réglementation en vigueur; entretenir les réseaux d’eaux usées et eau potable. En ce sens, ce service lutte contre le désordre urbain notamment l’occupation anarchique du domaine public, l’insalubrité et autres nuisances et pollutions. Ainsi, d’après Amougou Georges Jean, ce service se déploie au travers des brigades d’inspection sanitaire. Ces brigades se chargent de relever des infractions des établissements commerciaux et habitations. Les descentes se font le plus souvent tous les six mois, le but étant de faire face aux récidives. Concernant particulièrement la lutte contre l’insalubrité dans les quartiers de Yaoundé 7, Amougou Georges Jean nous confie que «pour palier aux problèmes de dépôts anarchiques d’ordures ménagères, une réflexion est en étude pour identifier des localisations des différents points de dépôt de bacs à ordures ». À ce niveau, il avoue être confronté aux mauvaises mentalités des populations qui rendent difficile l’élaboration d’un plan de dépôt de bacs à ordures dans toute la commune de Yaoundé 7. «Certains particuliers s’approprient les bacs à ordures pour leurs domiciles et ceux-ci ne servent plus par conséquent à la population» se désolet- il. Mais, il ne compte pas baisser les bras. Le principe est le bien-être du public, ambition du maire et de ses adjoints. Comme tous les autres responsables de cette jeune mairie de Yaoundé 7, il sensibilise les 440 000 habitants de cette commune. «Nous travaillons pour élaborer des campagnes de sensibilisation pour le respect des exigences, des règles et des biens Publics pour que le travail de la mairie ne soit pas fait en vain» dit-il sereinement.

Joseph Noah & Joseph Amougui

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