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Les institutions supérieures de contrôle en conclave à Yaoundé

Les travaux de la 4ème assemblée générale extraordinaire du conseil régional de formation des institutions supérieures de contrôle des finances publiques d’Afrique francophone subsaharienne (Crefiaf) se sont tenus à Yaoundé les 7 et 8 août 2014.

Le Crefiaf a été créé en 1997 à Yaoundé au Cameroun. Il regroupe 23 institutions supérieures de contrôle dont dixneuf de l’Afrique francophone subsaharienne, trois de l’Afrique lusophone et une de l’Afrique hispanophone. Le but de ce conseil est d’assurer le renforcement des capacités de ses institutions membres et de les rendre plus aptes à promouvoir l’honnêteté, la transparence, l’efficacité et la responsabilité dans l’utilisation et la gestion des fonds publics. Dans l’accomplissement de sa mission, l’organisation a pu bénéficier dans son déploiement, du concours financier et technique des partenaires tels que: l’agence canadienne de développement international (Acdi) dont le partenariat est arrivé à échéance le 31 juillet 2013, l’agence de coopération de la République fédérale d’Allemagne (GIZ), la fondation canadienne de vérification intégrée (FCVI), le bureau du vérificateur général du Québec, la Banque Africaine de développement (BAD), la Banque mondiale, l’institution de développement de l’Intosai (Idi) et Cowater international. Ces différents concours techniques et financiers ont permis à cette organisation de se développer et de disposer des compétences professionnelles d’un plateau large d’expertise et d’ outils appropriés dans le domaine de la vérification du secteur public. Pour M. Eyebe Ayissi Henri, ministre délégué à la présidence, en charge du Contrôle supérieur de l’Etat, hôte des travaux, le Crefiaf ne va pas dormir sur ses lauriers. Le Crefiaf voudrait devenir une organisation de haute performance, toujours soucieuse du renforcement des capacités techniques et institutionnelles de ses membres malgré les contraintes financières. Le but des assises de Yaoundé est de trouver les voies et moyens afin de permettre à l’organisation de répondre aux exigences liées à son environnement interne et externe, et cela par l’innovation et la créativité, par la recherche perpétuelle des stratégies nouvelles d’actions et de mise en oeuvre de son plan stratégique de développement. A l’ouverture des travaux, l’on a pu noter la présence de leurs excellences madame l’Ambassadeur de France au Cameroun et monsieur le Haut commissaire du Canada au Cameroun. Parmi les délégués étrangers ayant pris part à ces travaux, monsieur Gilbert Ngoulakia, premier président de la cour des comptes du Gabon et le premier président de la cour des comptes et de la discipline budgétaire du Congo, président du Crefiaf.

Justine Bourgeoise Melingui

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